jeudi 10 avril 2008

RELANCE TV


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1. L'art n'est pas obligatoire
2. S'il l'est, il ne l'est pas autrement que là où l'on se le figure
3. Il convient de choisir l'endroit qui nous va le mieux pour se faire

De ce petit système qui ne décrit que ce que nous avons à faire chaque jour (adaptable de la vaisselle à la conduite amoureuse) je me permets une relance mais pas d'une même chose.
Tout comme Vincent Bergerat qui se console d'un manque d'activation générale, de ce que finalement il n'y a pas moins de participation (sinon plus en quantité, en tout cas sur le blog, merci Marie-Marcelle...) qu'à Saisine Atelier si l'on considère le rapport durée/personne pour la mesure (3 mois/4 propositions), percevant tout de même que cette relative intensité est étrangement concentrée à considérer l'immensité de l'espace proposé (Parkisland) compte tenu, pourtant, de la mince zone disponible à nos histoires sur cette immensité (Bon, en d'autres mots, tout converge et contribue à valider la raison pour laquelle investir un tel espace me paraissait digne d'intérêt : la difficulté de tordre cet espace artistiquement), tout comme cette consolation donc, la relance se compose de choses étrangères à l’endroit de la même chose…

Depuis un an, j’enregistre des cours que je donne au Havre, je suis content de le faire, de voir ce que font mes élèves quand je leur parle et leur parlant (la caméra est passée de moi en contre jour à eux en lumière mais partiellement, cette année), cherchant mes mots, ne voyant pas assez bien ce qu’ils renvoient, regardant si je ne porte pas une parole trop indigne de ce que j’essaye d’avancer, bon, mais surtout je le fais parce que Vincent Bergerat me l’a demandé, il y a un peu plus d’un an.

Vincent Bergerat a un projet de télévision sur l’art contemporain. Il pense étant donné le temps que cette télévision peut prendre à celui qui n’en a pas, que la surface de Parkisland pourrait s’y retrouver, que ceux qui ne trouvent pas si évident, si accueillant le terrain au naturel.

Ceci n’est qu’une invitation à l’activation d’une surface qui serait un concentré de la première, évidemment la charnière de ce passage, du plein-air au pixel, grince un peu, mais c’est d’un sauvetage qu’il s’agit, celui de deux projets en un, d’un paradigme énorme qui défini par RB n’est que le système clos aux extrémités par au moins deux pures oppositions qui permet de jouir toujours plus parfaitement de la contradiction (et encore j’en rajoute, je m’enivre pleinement en ce moment…).

Vous me direz si deux projets sombrent, qu’ils crèvent mais que cet enterrement puisse être la naissance de Frankenstein, alors… moi les expositions dans les parcs je déteste, au moins autant que la télévision, alors fidèle au dernier principe pertinent, entendu dans les lignes critique de l’art, reprise de volé de JYJ d'une crise de GB, « on aime que ce qui nous irrite ».
Vous êtes donc tous invité, à contribuer parkislandement ou pas à une tentative de plus de faire quelque chose de plus avant de mourir (ah je sais pas si cette phrase… disons la fin, je sais pas si, ça accroche fort, si c’est pas une peu, bon d’un côté).


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Donc une télé est en train de se faire...

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