samedi 12 avril 2008

DÉMÉNAGEMENTS / PARKISLAND 06 04 08. 15:24

Bonjour à toutes et à tous,

Comme vous l'avez peut-être constaté, la vie à Parkisland est très très riche, si riche que l'endroit ressemble de plus en plus à un millefeuille en apesanteur. Après quelques semaines de réflexion / consultation des proches, il se passe ce que vous voyez se passer : une évaporation lente de Parkisland, accompagnée de l'émergence d'un autre. Cet autre se limitera à être une plate-forme de correspondance accueillant les portes vers chaque branche (ou tranche) de Parkisland.

Je vous invite donc à me répondre si vous souhaitez obtenir une invitation qui vous permettra d'y installer la porte
d'entrée vers le Parkisland que vous voudrez.

Je reste à votre disposition pour toute question technique, bien
entendu.

À vous revoir dans le park,


Vincent.

PROBLÈME D'ARCHITECTURE. (18/03/08)

Il s'agira de réorienter légèrement mais assez rapidement la forme Parkisland. Cette forme sympathique mais un peu absurde et imposée par le support blog, qui fait que les contributions s'empilent comme des assiettes. Une pile de 186 assiettes en l'occurence, et dont chacune est assez chargée. Voilà.
C'est un peu vague, soit.

jeudi 10 avril 2008

À TABLE

Une pile de 182 assiettes, assez peu de convives et pas de table. Mettre la table pour que chaque convive puisse manger : on ne mange pas dans des assiettes en pile. On ne peut pas débarrasser la table avant d'avoir mangé, non plus.
Pas d'eau,
Pas de gaz,
et plus d'étage, mais une table, tableau.
On pourra même manger dans l'assiette du voisin...

Je crois que je vais réécrire ce texte bientôt.

HÉTÉROPARKISLANDIE : repartition à l'étude

SAISINE DE L'AUTRE

En descendant vite fait pour un café avec Vincent, face aux buttes, dans le bar en pointe, je me suis dis que SAISINE c'était aussi l'élection de terrain de jeux de proximité et si la librairie était à deux pas et me permettait d'intervenir ou pas mais d'être toujours dans un rayon de vivacité, les 20 minutes qui me séparent du PARKISLAND font que ce sera toujours Vincent le premier pour suivre une ou plusieurs choses, en tous cas toujours en léger décalé pour moi.
Ainsi ce collage de têtes municipales sur une de mes affiches laissant la partie OUVERTURE DE LA CHASSE lisible, puis recouverte plus tard par un militant perspicace...

Le prochain terrain sera sans doute plus proche de la maison d'un autre.

Si Saisine r&d... alors Parkisland...




Si "Saisine - réécriture et dérangement" avait été l'occasion, pour moi, de comprendre qu'une exposition pouvait très bien commencer sans que la proposition soit achevée et qu'elle puisse aussi bien commencer elle aussi dans ce début, Parkisland m'a permis d'estimer qu'un projet pouvait très bien se finir sur la proposition qui devait le faire naître...

Ayant entamer cette histoire de chasse en renonçant à la réintroduction du lapin aux Buttes-Chaumont, j'ai fini par me dire hier, aidé par une projection à la maison de La règle du jeu que je pouvais très bien faire un lâché de lapins en guise de clôture...

AVIS DE TEMPÊTE

Vague de calme sur le Parkisland...

La saisine à papa (souvenir)

http://lacuisinedepaulvalery.blogspot.com/

RELANCE TV


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1. L'art n'est pas obligatoire
2. S'il l'est, il ne l'est pas autrement que là où l'on se le figure
3. Il convient de choisir l'endroit qui nous va le mieux pour se faire

De ce petit système qui ne décrit que ce que nous avons à faire chaque jour (adaptable de la vaisselle à la conduite amoureuse) je me permets une relance mais pas d'une même chose.
Tout comme Vincent Bergerat qui se console d'un manque d'activation générale, de ce que finalement il n'y a pas moins de participation (sinon plus en quantité, en tout cas sur le blog, merci Marie-Marcelle...) qu'à Saisine Atelier si l'on considère le rapport durée/personne pour la mesure (3 mois/4 propositions), percevant tout de même que cette relative intensité est étrangement concentrée à considérer l'immensité de l'espace proposé (Parkisland) compte tenu, pourtant, de la mince zone disponible à nos histoires sur cette immensité (Bon, en d'autres mots, tout converge et contribue à valider la raison pour laquelle investir un tel espace me paraissait digne d'intérêt : la difficulté de tordre cet espace artistiquement), tout comme cette consolation donc, la relance se compose de choses étrangères à l’endroit de la même chose…

Depuis un an, j’enregistre des cours que je donne au Havre, je suis content de le faire, de voir ce que font mes élèves quand je leur parle et leur parlant (la caméra est passée de moi en contre jour à eux en lumière mais partiellement, cette année), cherchant mes mots, ne voyant pas assez bien ce qu’ils renvoient, regardant si je ne porte pas une parole trop indigne de ce que j’essaye d’avancer, bon, mais surtout je le fais parce que Vincent Bergerat me l’a demandé, il y a un peu plus d’un an.

Vincent Bergerat a un projet de télévision sur l’art contemporain. Il pense étant donné le temps que cette télévision peut prendre à celui qui n’en a pas, que la surface de Parkisland pourrait s’y retrouver, que ceux qui ne trouvent pas si évident, si accueillant le terrain au naturel.

Ceci n’est qu’une invitation à l’activation d’une surface qui serait un concentré de la première, évidemment la charnière de ce passage, du plein-air au pixel, grince un peu, mais c’est d’un sauvetage qu’il s’agit, celui de deux projets en un, d’un paradigme énorme qui défini par RB n’est que le système clos aux extrémités par au moins deux pures oppositions qui permet de jouir toujours plus parfaitement de la contradiction (et encore j’en rajoute, je m’enivre pleinement en ce moment…).

Vous me direz si deux projets sombrent, qu’ils crèvent mais que cet enterrement puisse être la naissance de Frankenstein, alors… moi les expositions dans les parcs je déteste, au moins autant que la télévision, alors fidèle au dernier principe pertinent, entendu dans les lignes critique de l’art, reprise de volé de JYJ d'une crise de GB, « on aime que ce qui nous irrite ».
Vous êtes donc tous invité, à contribuer parkislandement ou pas à une tentative de plus de faire quelque chose de plus avant de mourir (ah je sais pas si cette phrase… disons la fin, je sais pas si, ça accroche fort, si c’est pas une peu, bon d’un côté).


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Donc une télé est en train de se faire...

Almost Animous Always (comme l'andouillette)

Peut-être alors une extension RB/MF pourrait mettre à disposition des versions de La mort de l'auteur de Barthes et de La disparition de l'auteur de Foucault accessible depuis PARKISLAND...

Petit point de côté

Bon, les ennuis commencent...

Je n'ai pas voulu rester anonyme parce que rien ne stipule où que se soit que nous devions signer quoi que se soit : la projet lui-même est anonyme. Je n'ai pas tant voulu rester anonyme sinon je pense que Stéphane ne m'aurait pas identifié si facilement.
Je pense que l'anonymat est une grande histoire et qu'il faut en prendre soins : des égards, pas d'égarement.
Je pense aussi que ce genre de projet se base spécifiquement là-dessus et plus généralement l’ensemble de mon projet (de vie). S’appeler Sébastien ou René et même Sophie, n’apporte tellement rien à l’histoire que c’est la nomination que je ne comprends pas, vouloir garder l’identité comme si ça pouvait se perdre est un instinct ou une intention qui m’échappe complètement.
« Donner un nom c’est donner un nom à la police » nous précisait le bon Deleuze.

Chacun traitant comme il va.

Je ne vois donc pas de quel anonymat il s'agit, ni de quelle sécurité.

Cette chasse ne convoque encore aucune atteinte à ma sécurité ou à la sécurité de qui que se soit.

L'espèce réintroduite est la chasse elle-même et la question du tir attendra longtemps la résolution de celle de la visée. La seule sécurité visée en la matière est celle du sentiment.

Un concept, aussi puissant soit-il, comporte une modestie pratique intrinsèque qui fait de cette espèce l'une des moins dangereuses des propositions humaines.

Si réserve il y avait eu en la matière elle ne serait donc due ni à la sécurité, ni au danger de ce qu'on nommerait rapidement un concept, mais plus simplement à la réserve elle-même qui pourrait accompagner assez naturellement (comme le chasseur et son fusil) toutes tentatives esthétiques, comme évidemment déroutantes et donc toujours en suspend et en question.
La réserve étant ce qui se marie le mieux avec l’anonymat.


La respecter alors, même si non reconnue pour elle-même, aurait consisté à n'en pas parler. Dénoncer l'anonymat, citer la réserve, c'est alors ne pas reconnaître (et produire un faux témoignage)...
Difficile de respecter ce qu'on ne reconnaît pas.

LIENS

Je pensais hier soir, quant à la perception possible des visiteurs et usagers du parc, qu'aussi infime soit la vibration de ce que l'on propose d'y faire, il est très probable qu'on puisse sentir que quelque chose d'inhabituel se passe... seulement cette sensation appartient sans doute aux couches lointaines de notre histoire quand aux aguets du moindre danger tous nos sens étaient en éveil. Bon, la leçon d'anthropréhistologie s'arrête là : je me demandais s'il n'y aurait pas un moyen pour que dans la recherche "Buttes-chaumont" le blog "Parkisland" puisse apparaître dans la première page voire la deuxième, après tout nous y figurons déjà un peu dans ce parc et si nous évitons la programmation officielle nous occupons le site et peut-être alors aussi sa recherche.
Et puis cette information ne serait pas "inutile" pour ceux que la couche habituelle du Parc ennuierait à force...

Voilà,